• La fête à Holguín : sur les conseils de Roberto, nous partons pour Holguín en bus de nuit : les Romerias de Mayo, une fête annuelle a encore lieu pendant quelques jours. Difficile de savoir exactement ce qu’il s’y passe (notre hôte est beaucoup moins bavarde et beaucoup moins renseignée), mais au détour d’une rue nous tombons sur un concert fort sympathique, où nous retrouvons des suisses et un belge rencontrés chez Roberto, avec lesquels nous passerons la soirée. Ils sont mieux renseignés que nous, et nous les suivons jusqu’à un autre concert beaucoup plus grand depuis lequel part vers minuit une petite procession. Rien à voir avec les processions de Pâques au Guatemala : ici c’est plutôt à la gloire du pays, du régime, et de Fidel Castro ! A l’arrivée de la procession, un arbre est planté devant un bâtiment où est hissé un portrait de Fidel.

• Les anecdotes de Cuba : à Holguin, tout le monde fait la queue à la porte des supermarchés et on a pas compris pourquoi. Dans la queue devant un resto (là aussi oui), un cubain vivant aux États-Unis se plaignant de la chaleur et du fait qu’ici on ne peut pas se réfugier dans les magasins climatisés s’est fait rembarrer par son pote : « souviens-toi que Cuba est un pays bloqué, et tu sais par qui ». Dans ce même resto, un couple nous propose de partager sa table, on discute un peu et je lui demande quelles sont les spécialités qu’il faut goûter : « ça ! » me dit-il en me montrant mon plat de spaghettis…(??!)