• Météo : après presque 2 semaines à suer à grosses gouttes au Guatemala, on espérait un peu de fraîcheur… c’était sans compter sur l’été Cubain !! Celui-ci commence et houlala ce qu’il fait chaud !

• L’accueil incroyable : le premier contact avec les cubains est incroyablement chaleureux et entièrement dû à Roberto et Yania, les propriétaires de la casa particular où nous avons logé à la Havane… et arriver dans un pays pour se faire accueillir par un abrazo et un « mi casa es tu casa », c’est vraiment agréable ! On se sentait comme à la maison et ils n’étaient pas avares de conseils et bons plans pour vivre la Havane locale, payer les bons prix, organiser la suite du voyage… on sera contents de les retrouver avant de partir ! (il faut savoir que depuis 2011 les cubains sont autorisés à faire « chambre d’hôtes » chez eux, à condition d’être agréés par l’état et de payer beaucoup de taxes… les auberges telles qu’on les pratiquait n’existant pas ici, la casa particular, c’est notre nouveau mode de logement !)

• Activités : visite de la Habana Vieja, le quartier ancien, très beau dans son style délabré mais en cours de restauration (ça risque de bientôt faire l’effet du Casco Viejo à Panama city pour ceux qui ont suivi), visite de Fusterlandia, de l’autre côté de la ville, sorte de projet social en hommage à Gaudi (et Picasso ?!) qui nous aura aussi fait voir une autre Havane, plus aisée que celle du centre ville mais pas moins vivante… et organisation de nos 3 dernières semaines… !

• Création d’une « rubrique » spéciale Les anecdotes de Cuba : Cuba n’a rien à voir avec aucun pays que l’on a visité jusqu’ici et ça frappe dès le début (et pourtant on était prévenus !)… du coup finalement c’est aussi intéressant de raconter ce pays au travers de ce qu’on voit, comprend et vit (même si on ne verra ni comprendra pas tout…)

Il y a 2 monnaies dans le pays : les CUC, peso cubain convertible, indexé sur le dollar américain, et le peso nacional. Un CUC vaut 25 pesos. Une monnaie pour les touristes (que les locaux utilisent aussi), et une monnaie locale… sauf qu’on peut tout à fait se procurer des pesos nationaux… ! En règle générale ce système est valable aussi pour les transports : il y a les bus pour les touristes et ceux qui leur sont interdits, souvent 2 prix différents sont affichés selon que l’on soit cubain ou non, etc. Comme nous a expliqué Roberto, il s’agit d’être rusés pour sortir de ce système et voyager à la locale, à moindre coût…

On est aussi à l’opposé de notre société de consommation : ici on manque de tout, donc tout est entretenu, réparé, bichonné, ou recyclé, réutilisé… le nombre d’ateliers de réparation qu’on a croisé ! Pas de publicité, nulle part (à la télé à la mi-temps d’un match par exemple, passe un message de santé publique), souvent une seule marque par denrée ou par objet (sauf la bière 😉), et énormément d’entreprises nationales (normal)… pas grand-chose dans les supermarchés : quelques sodas et conserves… le plat le plus mangé (et très économique !) dans les villes est sans aucun doute la pizza avec juste une pâte épaisse, une sauce tomate et un peu de fromage…

Pas d’internet partout, certaines places dans les villes sont équipées de bornes wifi auxquelles on se connecte grâce à des cartes prépayées qu’on obtient après environ 1/2 h de queue… d’ailleurs on a l’impression que les cubains passent leur temps à faire la queue, mais de manière disciplinées attention ! En arrivant, toujours demander qui est le dernier et repérer qui est devant et qui est derrière nous… ! Certains ont tout de même de la 3G mais elle leur coûte très cher… A contrario, sans internet, les gens se parlent, échangent, discutent…

Bref, des codes et un fonctionnement à part…