Le désert de la Guajira : il s’agit de la péninsule de la Guajira (qui déborde aussi sur le Venezuela), point le plus au nord du continent sud-américain et c’est donc également un désert très venteux où vivent les Wayuu, communauté indigène… cette zone est très difficile d’accès par ses propres moyens par manque de transports et parce qu’il faut un 4x4 pour passer à certains endroits… le tour était donc indispensable !

Notre itinéraire de 4 jours : partis de Rioacha, direction le Cabo de la Vela, en passant par Uribia, ville indigène mais aussi très très pauvre… le contraste avec d’autres régions du pays est frappant, on n’a pas l’impression d’être dans le même pays ! On sera aussi passé par des Salineras. Arrivés à Cabo, village clairement développé sur le tourisme, on fait un tour à Ojo de Agua, une plage et un promontoire naturel avant d’aller voir le coucher du soleil et de rentrer à l’hacienda dormir dans nos « chinchorrones » (type de hamac assez large que l’on peut replier sur soi) sur la plage… Le lendemain petit tour à Pilon de Azucar, encore une plage avec un promontoire qui – il semblerait – aurait une grande importance mystique pour les indigènes. Ensuite direction Punta Gallinas, l’extrême point nord de la péninsule pour 2 nuits en chinchorrones (dont la première très très venteuse !) en passant par le désert et le Faro Punta Gallinas, l’extrême pointe nord, pour le coucher du soleil… Le troisième jour est partagé entre la matinée dans les dunes de Taroa (très beau !) et un tour en bateau dans la baie pour un énième coucher de soleil avant de rentrer le dernier jour…

Un tour un peu décevant : surtout à cause du guide qui n’en avait rien à faire de rien, et d’un certain manque d’organisation générale… ! Même si ce qu’on a vu nous a plu, ça manquait aussi clairement d’explications : la vie dans le désert, la culture wayuu… ??

Ce qui nous a choqué : comme écrit plus haut, l’extrême pauvreté et le contraste avec le reste du pays qui laisse à penser que cette région est un peu délaissée… sur la route, les gamins tendaient des cordes pour empêcher les voitures de passer et quémander de la nourriture… notre guide donnait des petits pains certaines fois et forçait le passage à d’autres (impossible de donner à tous ils étaient vraiment nombreux !)… aussi aux abords des villages c’est la catastrophe écologique : les plastiques sont jetés sans aucune conscience des habitants et le vent les accroche aux petits arbres et cactus dont certains sont entièrement recouverts ! Une tristesse…